Implantation de l'INSEE à Metz : ne pas confondre vitesse, précipitation et outrance

Publié le par Julien Freyburger

En matière de compensation des restructurations militaires subies par la Région messine, les engagements fermes pris par le Président de la République doivent être tenus. C’est une nécessité absolue pour Metz et la Moselle. C’est la parole de l’Etat.

 

Dans une période de crise majeure et de tourmente budgétaire, le député Mathis reprend à son compte le point de vue de hauts fonctionnaires parisiens qui ne sont pas favorables à l’implantation de l’INSEE à Metz. Mais cela ne remet pas du tout en cause le projet : c’est un rapport parlementaire, ni plus ni moins.

 

Les élus locaux et parlementaires de l’UMP de la Région messine ne caleront sur aucun des engagements pris, notamment sur l’implantation des services de l’INSEE.

 

Dans cet esprit, il faut continuer de se battre. Je suggère à Mlle Filippetti, dont l’appétit médiatique est insatiable, d’arrêter de faire passer la Moselle pour une terre sinistrée et arriérée sur tous les plateaux de télévision. Je dénonce cette posture électoraliste à la fois ridicule et outrancière.

 

Ce n’est pas un hasard si pour l’instant seuls 57 agents de l’INSEE ont manifesté leur volonté de s’installer à Metz… On ne déplace pas en 2011 les populations et les salariés comme on le faisait dans l’Union Soviétique hier. Il faut leur donner l’envie de venir !

 

Je lui suggère donc de mettre son énergie médiatique au service des formidables atouts mosellans, y compris auprès de ses amis de St Germain des Prés qui, en l’écoutant, doivent se faire une triste idée de la Moselle et de la Région messine, aux antipodes de la réalité.

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