Esprit de fermeture au parti socialiste

Publié le par Julien Freyburger

La politique, c'est la vie ! Sommairement exposée, c'est une forme de devise qui m'anime depuis les débuts de mon engagement politique. Tombé dedans très jeune, comme Obélix dans sa fameuse marmite, j'ai toujours pensé que la vie politique, avec ses codes et ses règles propres, ne devait pas pour autant s'éloigner de la vie en général et de celle de nos concitoyens en particulier.

Et l'on sait bien que la vie n'est pas un long fleuve tranquille ! Pas seulement dans le fameux film d'Etienne Chatiliez... D'où la nécessité d'avoir un esprit ouvert sur la société et sur le monde pour mieux les comprendre et faire naître des projets qui permettent un progrès collectif : le "souhaitable" qui devient possible !

Cette démarche n'est pas la plus facile car elle suppose de ne pas être enfermé dans des certitudes qui se révèlent bien souvent "hors sujet".

Et pourtant... quand je vois, à travers mon activité professionnelle mais aussi mon engagement d'élu local, le mode de fonctionnement des apparatchiks socialistes, réfractaires au changement et surtout à la contradiction et, plus généralement, au dialogue, j'en déduis que la gauche de gouvernement française a encore bien des progrès à accomplir.

Il ne s'agit pas ici, en quelques lignes, de jeter n'anathème sur l'ensemble des caciques du PS mais de mettre en exergue une attitude largement partagée chez les responsables socialistes, qu'ils soient très investis dans "l'appareil" ou décideurs au niveau local.

Méfiez-vous des bonnes paroles proférées à tout-va et de leur attachement affiché au dialogue et au débat démocratique. Ma modeste expérience me fait dire avec une certaine assurance que plus cette démarche d'ouverture est louée par leurs soins, moins elle trouve à être concrétisée.

En fait, une forme d'affichage, souvent efficace, pour mieux masquer des méthodes qui ne correspondent plus vraiment aux évolutions de nos sociétés.


Publié dans En France et Ailleurs

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